Kestio

On est persuadé qu’il maîtrise non pas une, ni deux, mais (presque) toutes les ficelles du métier et que, le cuir tanné pas des années de rendez-vous et de négociations de toutes sortes, il porte une garantie de succès et de performance commerciale, un passeport pour le dépassement des objectifs !

 

Et si les choses n’étaient pas si simples ? Le commercial senior est-il toujours vraiment performant ? Quelles sont ses faiblesses ? Quel rapport de forces amène-t-il ? Bref…comment manager un commercial senior ?

Pas forcément compétent, parfois épuisé, souvent plus réticent au changement, le commercial senior est surtout un profil spécifique qu’il convient d’aborder avec attention pour en faire un véritable atout.

 

Un senior n’est pas forcément performant !

En sport, ce n’est pas parce qu’on s’appuie sur 10 ans d’expérience qu’on devient un Zidane ou un Michael Jordan. A l’inverse, on peut être jeune et très performant. C’est exactement pareil dans les professions commerciales : « senior » ne rime pas forcément avec « compétence » et « autonomie ».

 

Un directeur commercial partageait récemment une anecdote à propos d’un commercial de 45 ans, fort de 20 ans expérience, et plutôt performant. Le commercial est muté, sur sa demande, dans une autre région et là, catastrophe : il ne réussit plus rien. Plus de prospects, plus de rendez-vous, plus de vente. Malgré son savoir et son expérience, la personne est en cale sèche !

 

L’erreur consiste à croire qu’un senior sait tout faire et à se cacher derrière cette certitude (« se méfier des lits de croyance ») sans voir la réalité de la situation. Il faut prendre le temps d’évaluer ses compétences, identifier ce qui manque, voir comment la personne travaille. Il ne sait pas forcément s’organiser, trouver ses prospects, gérer son temps, s’approprier les nouveaux outils. Un senior a toujours des zones perfectibles, mais peut-être parfois moins d’appétence pour les combler, peut-être moins de motivation, ce qui doit encore plus pousser le manager à être attentif.

 

Pire, un commercial senior va souvent avoir du mal à partager ses difficultés. Là où un junior est en phase d’apprentissage et fait preuve d’appétit, le senior va vite se sentir illégitime, remis en cause, et son estime de soi va s’en trouver fragilisée. Dans le cas de notre commercial muté, pendant plus de 6 mois il s’est retranché derrière un discours rassurant, prétextant la découverte d’un nouveau marché. Mais le problème n’était pas là…

 

Du management pur

Avec un senior, on se trouve souvent dans une situation de management pur. Pour reprendre l’histoire de notre commercial muté, après un temps d’observation attentive et les résultats restant faibles, le manager s’applique à chercher la solution. Il analyse des éléments factuels, reste assertif, traite le commercial d’égal à égal, propose un effet miroir. Et après un temps d’échange, il comprend : il se trouve que les méthodes dans la nouvelle région différent. Le senior avait l’habitude qu’on lui prenne ses rendez-vous alors que dans son nouveau poste, il doit le faire lui-même. Il doit chasser, mais ne sait pas faire ! Et les freins conscients et inconscients liés à sa posture de senior l’empêchent d’exprimer ses difficultés. Il pensait ne pas mériter son salaire, avait l’impression de décevoir, n’osait pas demander de l’aide. Spirale négative.

 

Dans cet exemple le manager a su aller chercher son commercial avec bienveillance. Une fois le diagnostic effectué et la motivation validée, il ne restait plus qu’à proposer un plan correctif, mettre en perspective et accompagner !

 

La motivation est un point particulièrement important dans le management du commercial senior. La vente reste un des métiers les plus difficiles. La motivation est attaquée quotidiennement par les refus, il faut à chaque prospect repartir de zéro, sans aucune certitude. Un senior, avec ses années d’expérience, peut finir par se démotiver. Aussi le manager doit-il savoir identifier les problèmes de son commercial et, plus qu’avec un autre, apporter de l’attention et connaître son mode de fonctionnement. Il doit déterminer à quoi marchent les gens : la rémunération, la reconnaissance, le challenge…

Mais attention car un des biais face à un senior, que l’on retrouve fréquemment, est de perdre son objectivité, de se laisser impressionner, d’avoir peur et in fine de n’être pas clair dans l’échange. On finit par mal communiquer et provoquer un problème d’engagement.

 

Le commercial senior, un champion de l’immobilisme ?

Le senior, fort de sa carrière derrière lui, va potentiellement avoir plus de freins face à une remise en cause. Il aura tendance à s’appuyer sur des certitudes, sur ses habitudes, et va plus difficilement faire l’effort pour combler ses manques (qu’il aura du mal à reconnaître). Ça peut même devenir au fil du temps une sorte de posture : « j’ai toujours fait comme ça, je suis trop vieux pour changer ! ».

 

Un senior pourra plus facilement qu’un junior compenser une faiblesse par ses points forts. Ces points forts sont souvent de véritables atouts sur lesquels capitaliser, mais suffisent rarement face à l’évolution actuelle des approches de la vente. Quant aux points à améliorer, le manager doit veiller avec son collaborateur à les amener au minimum requis.

On va également avoir des problèmes générationnels. Le social selling par exemple peut devenir un suet conflictuel quand un jeune y est à l’aise et un senior perdu.

 

S’appuyer sur l’expérience

Bien évidemment, le manager ne doit pas négliger un commercial senior performant. Dans cette situation le reflexe consiste à ne plus le suivre, rassuré par le chiffre, et donc à investir du temps sur des juniors ou des commerciaux plus en difficulté : c’est une erreur. A terme, ce peut être vécu par le commercial comme un manque de reconnaissance, avec une perte de motivation à la clef. Il est primordial de rester attentif, précis, de s’appuyer sur sa performance pour la diffuser dans l’équipe.

Dans une logique de parrainage, on peut s’appuyer sur les seniors pour accompagner, rassurer. Kestio travaille en ce moment pour un DG qui encadre une équipe de 5 commerciaux dont un réalise 50 % du CA. Il veut le nommer manager, ce qui fait peser sur le commercial une obligation de réussir, vis-à-vis des autres et de lui-même, mais aussi pour le DG qui perdrait son meilleur vendeur s’il ne réussissait pas cette évolution !

Dans ce cas, Kestio accompagne le commercial pour le faire monter en compétence en tant que manager.

Kestio, avec son mode d’action court et pragmatique, réparti dans le temps, facilite ce pilotage par petites touches pour maintenir le bon équilibre au sein de l’équipe entre les générations. Kestio apporte une action régulière et au bon endroit.

 

Le senior c’est aussi un peu la mémoire. Sa capacité à apporter des anecdotes, des histoires, à créer du lien et une connaissance commune et partagée soudera l’équipe. C’est au manager d’activer cette dimension.

 

 

Pour rester compétitif et maximiser ses chances de convertir ses leads en futurs clients, il est important d’optimiser le rendement de son actif commercial. Découvrez comment en regardant ce webinar:

Mais l’Inbound Marketing ne se limite pas à la seule étape de production de contenus : une stratégie efficace nécessite la mise en place d’outils et de process rigoureux pour attirer les personnes cherchant de l’information sur vos sujets d’expertise, leur démontrer votre statut d’expert, et surtout leur donner envie de passer à l’action (formulaire de contact, réservation, commande).

Voici les points clés et les grandes étapes à suivre pour développer une stratégie de génération des leads autour de la production de contenus:

 

1.    Définissez des cibles précises pour vos contenus

La première étape avant de se lancer dans la production de contenus, et avant même de définir sur quels sujets vous voulez prendre la parole, consiste à définir des cibles. Simple ? Pas toujours. Vous connaissez vos clients grâce à votre logiciel CRM et à vos bases de données, mais une stratégie de contenus ne va peut-être pas viser la même typologie de personnes. Il faut profiter de cette opportunité pour repenser vos cibles, ou, si vous conservez les mêmes, les affiner.

 

L’Inbound Marketing peut vous aider à toucher une clientèle différente. Vous pouvez volontairement choisir de vous adresser en particulier à certaines fonctions de l’entreprise ou à certains secteurs d’activité délaissés sur les canaux offline. Définissez vos priorités. A la lueur des profils cibles identifiés, vous devez alors imaginer des contenus adaptés et les faire coïncider avec les intérêts de ces cibles. Les questions que vous devez poser, à ce stade, sont : quels sujets intéressent vos cibles ? Comment allez-vous les « tenir » sur le site ? Quels sont leurs outils de communication préférés ? Sur quels réseaux sociaux sont-ils présents ?

 

2.    Dotez-vous d’un planning de publication et d’une charte éditoriale

Vous avez brossé le portrait type de vos cibles. Les grandes thématiques qui sont à leur présenter sont elles aussi déterminées. Alors il faut maintenant définir une charte éditoriale et un planning de publication : 

    • Qui est l’expert de quel sujet ? Qui peut (doit) prendre la parole sur une thématique ? Définissez vos experts et leurs champs d’action, et la façon dont ils vont transmettre leurs connaissances. Vont-ils rédiger eux-mêmes les contenus ? Seront-ils rédigés par un rédacteur web externe, une agence, par une seule personne en interne ?
    • Quel ton allez-vous adopter ? Quelle chronologie des sujets ? Quel sera votre rythme de publication ? Il vous faut un plan de bataille avec une vision en « tunnel » de vos publications. Plus vous aurez une vision précise des semaines à venir, plus le process de création sera fluide.

 

Attention, définir un planning de publication et une charte éditoriale ne signifie en aucun cas graver dans le marbre une stratégie et ne plus y revenir ensuite. Gardez en tête que l’actualité, un événement imprévu, ou encore un fait majeur dans votre secteur peuvent impacter vos contenus. Ainsi, une vision très précise au-delà de trois mois n’est pas nécessaire.

 

3.    Optimisez votre référencement

Bien sûr, la production de contenus de qualité sur vos sujets de prédilection va contribuer positivement à votre référencement naturel. Mais ce n’est pas suffisant ! Derrière les sites internet qui possèdent un bon référencement se cache une optimisation technique poussée : le choix d’un serveur, d’un nom de domaine, la hiérarchisation de contenus ou encore la rédaction des balises méta… Un audit de référencement de votre site peut vous aider à optimiser ces éléments techniques. Il est nécessaire de suivre l’évolution de votre référencement de manière régulière puisque les algorithmes de positionnement changent constamment.

 

Cette optimisation technique de votre site est indispensable pour assurer la réussite de votre stratégie d’Inbound Marketing sur le long terme. Rien ne sert de produire du contenu de qualité que personne ne trouvera. D’ailleurs, en l’absence de visibilité, votre envie de produire du contenu retombera, faute de résultats.

 

4.    Donnez vie à vos contenus avec un processus de communication

Une fois des contenus publiés sur votre site internet, leur vie numérique commence. Définissez alors votre processus de communication autour de ces contenus : comment en faire la promotion ? Quel canal sera le plus performant pour toucher les cibles définies précédemment ? Mailing, newsletter, partage sur les réseaux sociaux ?

 

Faut-il dévoiler un article intégralement ou par morceaux ? En utilisant certaines plateformes pour faire du teasing ? Il est primordial de penser à ce processus de relais des articles, car il conditionne en grande partie la réussite de votre stratégie d’Inbound Marketing.

 

5.    Soyez intéressant… mais surtout « engageant » !

Si vous pensez qu’un sujet n’est pas assez captivant ou qu’il ne gardera pas l’attention des lecteurs, changez d’angle, et tentez de trouver une clé d’entrée pertinente. Les titres et les illustrations d’articles sont d’ailleurs les premiers leviers d’engagement de vos lecteurs.

 

Ensuite, gardez toujours de l’information « sous le coude ». Donnez de la matière utile sans pour autant tout livrer. Traitez de sujets précis et circonscrits répondant aux préoccupations de vos cibles dans une logique de progression. Laissez leur toujours la possibilité d’en savoir plus, soit en s’abonnant à votre newsletter ou à votre page d’entreprise sur les réseaux sociaux, soit en participant à un webinar… Ou encore en vous contactant directement par mail ou par téléphone. Bref, faites en sorte de créer une relation avec vos lecteurs et de générer des interactions avec eux afin qu’ils entrent dans votre « funnel » : c’est à cette condition seulement que vos contenus (de qualité) deviendront de réels générateurs de leads!

 

 

Le webinar est un outil, de l’inbound communication, devenu aujourd’hui essentiel: par son audience et son contenu il permet de générer de nombreux leads. Découvrez comment, dans ce webinar:

Ils sont nés dans un monde digital, réfléchissent différemment, sont naturellement connectés, mélangent les genres, peuvent finir tôt un jour et travailler tard un week end, … il y en a même qui bossent en tongues !

 

Cette génération, qui aura le pouvoir dans une quinzaine d’année et a fait son entrée dans les entreprises au milieu des années 2000, peut-elle être managée comme les précédentes ? Et sinon comment s’y prendre ? Comment l’entreprise peut-elle évoluer ? Y-a-t-il une opportunité à saisir ?

 

Les premiers nés dans un monde digital

Les Millénials constituent la première génération née dans le monde des nouvelles technologies, de la connaissance accessible et gratuite. Nés entre 1980 et 2000, ils ont une aisance intuitive de l’usage des outils dont ils n’ont même pas conscience tellement ils baignent dans leur environnement naturel. Manager les Millenials…est-ce si différent ? Quelles sont leurs attentes, leurs codes ? 

 

Pour cette génération, le référentiel temps est l’instant. L’espace-temps est court, immédiat, et donc à l’opposé du temps du monde professionnel qui évolue dans un temps long et répétitif. Et c’est encore plus vrai pour les fonctions commerciales qui réclament souvent des tâches ingrates (installer une relation, construire un portefeuille, segmenter un marché…). Pour un Millénials, l’immédiateté est naturelle : « Je poste une photo, j’ai des likes trois heures plus tard »,« je rencontre des personnes lors d’une soirée, j’ai de nouveaux amis Facebook ou LinkedIn le lendemain ».

 

Dans ce contexte, faire entrer cette génération dans les codes de l’entreprises demande une attention particulière et les managers devront adapter leurs méthodes.

 

Comment manager les Millenials ?

Nous avons identifié quatre pistes pour faciliter l’épanouissement et la performance des Millénials dans les fonctions commerciales:


1 : donner du sens à leur travail.

Cette génération a besoin de sens. Il leur faut évoluer dans des entreprises dont ils comprennent le rôle et l’impact en tant qu’actrices et parties prenantes de l’écosystème citoyen. Contrairement aux générations précédentes, ils travaillent plus par désir que par nécessité, il faut donc expliciter les objectifs et les valeurs de l’entreprise pour les attirer et les retenir… Les managers doivent décrire la cathédrale construite tous ensemble plutôt que le mur confié à chacun.

 

2 : installer une situation ascendante d’apprentissage.

Les postures de « sachant », la vérité descendante, voilà de quoi créer des situations de blocage. Habitués à naviguer, ils savent apprendre seuls, aller chercher la connaissance. « Vous avez 4 heures pour apprendre tel sujet avec les moyens que vous voulez » sera plus efficace qu’une information descendante. Dans les modules de formation se développent d’ailleurs les apprentissages inversés : ils cherchent, puis on valide et on répond à leurs questions. Ils ont intégré que leur formation durerait toute leur vie. Cette génération va mettre fin à la séquence apprentissage/travail/loisir-retraite et va préférer faire tout en même temps dans un espace-temps perméable. Cette approche poussera les entreprises restées dans des logiques séquentielles à modifier leurs façons de faire. La formation par exemple gagnera à être diffusée en petites touches concrètes dans le temps plutôt qu’organisée autour de gros blocs rigides de plusieurs jours.

 

3 : les mettre dans leur zone de confort

La fonction commerciale comprend de nombreuses séquences de travail relativement ingrates comme par exemple la prospection téléphonique : ces passages obligés sont très compliqués pour eux. Une solution consiste à les maintenir dans une zone de confort : découper les tâches, associer une réflexion marketing, créer un enjeu collectif pour mobiliser leur énergie. L’idée consiste à diluer les parties pénibles dans un contexte plus gérable pour eux en valorisant le volet apprentissage et la dimension collective. Par exemple le volume d’appels sortants peut être partagé dans l’équipe et l’objectif devenir commun.

 

4 : favoriser un environnement de travail collaboratif

Le métier de commercial est plutôt individualiste. Pour une génération qui pense communauté et agit en mode collectif, la dimension individuelle ne prend pas. Le manager doit donc s’appliquer à développer des logiques collaboratives, des objectifs communs, imaginer des équipes. Ceci implique de prévoir des actions qui se conduisent en groupe et des indicateurs qui privilégient l’effort collectif. La construction du portefeuille par exemple peut leur être confiée. Il l’accepteront plus facilement s’ils la co-construisent (« bottom up ») que si elle leur est imposée par la hiérarchie (« bottom down »). Les formations aujourd’hui des profils 25-35 ans sont en pédagogie inversée . On mesure l’implication améliorée des participants.

 

D’une manière générale il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit là d’une évolution du management, de même qu’on ne manageait pas de la même manière en 1950 et en 1990 ! La logique « top down », très verticale, n’est plus vraiment efficace et le sera de moins en moins. Si les rituels de management restent parce que l’activité doit être pilotée (entretiens, bilan, plans d’actions…), leur forme doit s’adapter et évoluer vers une posture et une démarche de coaching, plus horizontale. Le manager doit donc aussi être ouvert aux propositions. Les Millénials savent que leur monde change et qu’ils sont en perpétuel apprentissage : ils sont donc ouverts au dialogue et au partage de connaissances.

 

L’entreprise doit faire comme avec le reste de ses collaborateurs : les intégrer et les former, mais surtout les considérer pour leurs qualités et ce qu’ils peuvent apporter à l’entreprise. C’est une chance à saisir pour évoluer et devenir plus performant.

"Cela ne fait aucun sens d’embaucher des talents puis de leur dire ce qu’ils doivent faire. Nous enrôlons des gens intelligents afin qu’ils nous disent ce que nous devons faire"
Steve Jobs
Créateur de Apple

 

Alors les Millénials sont probablement une chance pour les entreprises qui sauront apprendre d’eux.

Le temps est une ressource précieuse. Vos commerciaux en manquent? Dans ce webinar, Kestio vous explique comment leur faire gagner 50% de temps:

 

Vous pouvez aussi consulter nos approches innovantes pour accompagner les dirigeants et managers dans ce changement : 

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